La chirurgie reconstructrice a été perfectionnée à la suite de la Première Guerre mondiale, pour permettre aux poilus blessés dans les tranchées et défigurés de retrouver, autant que possible, leur visage. Aujourd’hui, la chirurgie réparatrice permet aux victimes d’accidents, mais aussi aux patients ayant subi une intervention chirurgicale ou souffrant d’une malformation congénitale de reconstruire ou améliorer leur visage.
Le rôle de la chirurgie réparatrice après un accident
Alors que la chirurgie esthétique est destinée à transformer son corps pour l’embellir sans aucune indication thérapeutique, explique un médecin spécialiste du lifting du visage à Lyon, la chirurgie plastique réparatrice a pour objectif de rendre au visage désormais marqué son aspect antérieur à l’accident, qu’il s’agisse d’une brûlure, de la cicatrice d’une suture, d’une morsure, etc.
Le but de la chirurgie reconstructrice est de donner à la personne le moyen de se reconstruire d’un point de vue physique et psychique après le traumatisme qu’elle a subi. La démarche peut aussi être entreprise pour corriger une malformation congénitale, par exemple un bec-de-lièvre chez un nourrisson, ou une déviation nasale qui occasionne des problèmes respiratoires. Cette chirurgie s’appuie ainsi sur différentes opérations, notamment la rhinoplastie médicale à Lyon.
Alors que la chirurgie esthétique cherche à cacher le passage du temps et à modifier le corps en fonction de canons de beauté propres à la personne qui la demande, la chirurgie plastique réparatrice agit comme un dédommagement, la réparation d’un traumatisme, afin de réussir à vivre et aller mieux après cet accident.
La prise en charge de la chirurgie réparatrice
La chirurgie plastique reconstructrice est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie dans les cas suivants :
- une rhinoplastie pour corriger une déviation nasale entraînant des troubles respiratoires ou consécutive à un accident ;
- une otoplastie pour « recoller » les oreilles lorsque le décollement est trop important ;
- les opérations nécessaires pour effacer les traces d’un accident, par exemple la correction de cicatrices disgracieuses ou d’asymétries du visage consécutives à un traumatisme ;
- la chirurgie des tumeurs cutanées ;
- les opérations de la mâchoire si la malformation entraîne des troubles de la mastication, ou si la mâchoire a été endommagée par un accident ou un traumatisme.
Pour être prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie, l’intervention de chirurgie plastique reconstructrice doit être pratiquée dans un établissement hospitalier des secteurs public ou privé conventionné, et sous réserve d’un accord préalable du médecin conseil de l’Assurance maladie.