Les médecines douces intéressent de plus en plus de patients en quête de soins alternatifs. Néanmoins, elles ne sont pas considérées comme des spécialités médicales, et sont donc très mal remboursées par l’Assurance maladie, d’où l’importance de souscrire une mutuelle santé ou d’opter pour la complémentaire santé obligatoire de son entreprise.
Des pratiques pour tous les maux
Les médecines douces comprennent près de 150 pratiques qui s’éloignent des méthodes traditionnelles. Acupuncture, ostéopathie, homéopathie, hypnose et même psychologie sont les plus couramment rencontrées. La variété des thérapies donne souvent lieu à des complications lors du remboursement, surtout si elles ne sont pas pratiquées par un médecin conventionné.
Devant cette carence, de plus en plus d’organismes de mutuelle santé tendent à proposer des formules qui prennent en charge une consultation chez un nutritionniste, un naturopathe, ou une séance de sophrologie.
Bien cerner ses besoins en matière de médecines douces
Avant de souscrire l’une de ces complémentaires santé, il convient d’évaluer la fréquence des rendez-vous et de cibler les thérapies les plus intéressantes en fonction d’un budget donné. Par exemple, il n’est guère avantageux de choisir une mutuelle qui rembourse peu les frais de chiropractie pour une personne souffrant de douleurs vertébrales chroniques.
Tout comme les versements réguliers pour une retraite complémentaire, les versements mensuels peuvent varier du simple au triple selon une formule optionnelle sur une complémentaire santé globale ou une mutuelle uniquement consacrée aux médecines douces.
Une offre limitée qui tend à s’élargir
Ces mutuelles sont parfois qualifiées « bios » pour mieux souligner l’aspect sain de ces pratiques. Malgré le succès grandissant des médecines alternatives, peu d’organismes mettent en avant une offre complète pour ce type de soins.
Si les différentes spécialités requièrent des connaissances pointues, les plus populaires (psychologie, acupuncture, thalassothérapie…) sont celles qui sont souvent prises en charge par les complémentaires santé. En général, ces dernières proposent un forfait annuel pour un nombre de séances limité.
Des formules sur mesure tendent néanmoins à émerger, comme pour la médecine ayurvédique, la photothérapie ou la réflexologie.