De plus en plus répandue en France, la zoothérapie commence à faire parler d’elle. Comme son nom l’indique, il s’agit de suivre une thérapie avec un animal, censé aider les individus à aller mieux. Applicable pour de nombreux troubles, la zoothérapie s’invite de plus en plus dans les établissements de soins et dans différentes structures d’accueil. S’occuper d’un animal (en lui mettant son collier Seresto, en jouant avec lui, en le nourrissant, en le cajolant…) semble avoir le pouvoir d’en aider plus d’un. Le point.
En quoi consiste la zoothérapie ?
La zoothérapie, également reconnue sous le terme de médiation animale, représente le fait d’utiliser des animaux comme médiateurs pour améliorer les troubles physiques et/ou psychiques d’un individu. Elle se décline en plusieurs catégories selon les activités mises en place avec l’animal.
La technique du chien visiteur a ainsi pour but d’offrir un moment de bien-être et de détente dans différentes structures d’accueil auprès des personnes âgées, d’enfants hospitalisés, de personnes en situation de handicap, etc. Des bénévoles effectuent des visites avec leur chien et proposent aux individus de les caresser ainsi que de les câliner pour les aider à oublier leurs conditions quelques instants.
Il existe également l’AAA (Animation Assistée par Animal), qui rentre dans le cadre de la zoothérapie en proposant à un groupe de personne (maximum 18) de se divertir et de se dépenser durant une activité assistée par un animal. Un animateur titularisé organise des sessions avec un animal afin de stimuler les personnes présentes : bouger les bras, se déplacer, se divertir… selon le groupe à prendre en charge.
La thérapie assistée par animal est la branche la plus médicalisée de la zoothérapie. Il s’agit de suivre une thérapie individuelle ou en petit groupe de 3 personnes maximum menée par un professionnel thérapeute (éducateur spécialisé, psychologue, psychomotricien, ergothérapeute…). Cette thérapie poursuit des objectifs précis déterminés au préalable par le corps médical en charge des individus concernés.
Enfin, le terme zoothérapie peut également s’appliquer aux bienfaits que procurent les animaux de compagnie sur leurs maîtres, à la maison. 93% des Français déclarent ressentir du réconfort en leur présence et 94% pensent qu’ils peuvent aider les êtres humains à traverser les périodes difficiles de la vie. Prendre soin de son toutou, en lui donnant par exemple des croquettes Royal Canin Vet Care adaptées à ses troubles, apprend également l’empathie.
Les rongeurs, les chiens, les chats, les poissons, les chevaux et les oiseaux peuvent être sollicités. Mis à part pour les chiens, ils sont plutôt présents dans le cadre d’une AAA.
Pour qui est destinée la zoothérapie ?
Les applications de la zoothérapie sont multiples. Plusieurs études démontrent une efficacité réelle auprès d’humains souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux. La zoothérapie aide par exemple à réduire le stress, les conséquences d’un traitement médical ou des problèmes post-opératoires traumatisants.
D’un point de vue physique, les chercheurs ont pu noter une réduction du risque cardiovasculaire chez leurs propriétaires, en partie dû aux promenades du chien qui obligent les individus à faire de micro exercices, qu’ils soient sportifs ou non. Les effets sur le stress ont également été prouvés : caresser ou parler à un animal entraîne une baisse de la pression sanguine, une diminution de la pression artérielle et un ralentissement de la fréquence cardiaque.
Au niveau psychique, des petites études montrent des résultats encourageant. Ainsi, visiter régulièrement un animal de compagnie (des chiens dans ces études) améliore la qualité de vie des personnes souffrant de démence ou atteint de la maladie d’Alzheimer (études de 2008). Une amélioration de certaines sphères de la vie a également été remarquée auprès de personnes atteintes de schizophrénie.
Pouvant être le point de départ ou le complément d’une thérapie plus traditionnelle, la zoothérapie s’étend à des questions sociales, car elle apprend notamment à mieux gérer les rapports avec autrui. Elle a ainsi été utilisée pour des problèmes de délinquance, d’attention et de concentration, de dépréciation de soi, de dépression, de solitude et d’isolement. Le contact et la présence de l’animal est censé avoir un effet calmant sur ces individus.
Enfin, même pour des individus sains, la zoothérapie apporte ses bienfaits. Comme vu précédemment, prendre soin d’un animal (en lui donnant des croquettes Hill’s Vetessentials s’il est stérilisé par exemple, en jouant avec lui, en lui retirant ses tiques, peu importe) favorise l’empathie. Plusieurs petites études montrent que les familles possédant un animal de compagnie font preuve de plus d’empathie.
Et vous, vous commencez quand votre zoothérapie ?